Résumé :

Une canalisation qui éclate, et c'est le drame au manoir de Honeychurch ! Le fabuleux plafond en stuc est ruiné. Au point que pour couvrir les réparations, les propriétaires, aristocrates forcément désargentés, doivent vendre aux enchères des dizaines d'oeuvres d'art. Kat Stanford, la célèbre antiquaire qui habite une maison du village est appelée à la rescousse pour estimer les biens. Au cours de ses investigations, elle découvre une mystérieuse pièce secrète... mais l'excitation est vite remplacée par l'effroi en tombant sur le cadavre momifié d'une femme en costume de Cléopâtre ! Kat saute sur l'occasion pour mener l'enquête et découvrir les vilains petits secrets dissimulés sous les luxueux tapis persans. Mais entre chantages, vols et histoires d'infidélité, sa mission n'a rien d'une promenade de santé...

Critique :

Après un tome 2 qui était trop lent à mon goût, le troisième tome de cette série me réconcilie avec Honeychurch. Toujours le duo devenu trio explosif : Katherine, sa mère et son oncle cohabitent et doivent se ménager les uns les autres. Iris est exaspérante à retenir des informations mais petit à petit on en découvre toujours davantage sur elle. L'oncle est un eu mystérieux aussi puisqu'on se sait pas comment il s'y prend mais il a plus d'un tour dans son sac.

Encore une fois, une question propre à la ruralité anglaise est au cœur de ce roman : entretenir les demeures historiques. Le manoir est endommagé et la famille du comte de Grenville cherche les moyens financiers pour restaurer sans se séparer de leurs biens familiaux. Je trouve Rupert et Lavinia peu intéressants et peu attachants mais j'aime bien Edith avec sa malice et Harry et ses délires d'enfant.

Bref un tome plus sympathique qui réveille mon intérêt pour la série des mystères de Honeychurch.